Le bric à brac de Vinzou
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Date de création : 09.09.2007
Dernière mise à jour :
05.10.2016
389 articles
Salut à tous,
je viens par ce post vous dire que vinzoudesbois.centerblog.net n'est désormais plus en activité. Je le laisse de manière à ce que vous tous qui venez musarder par là puissiez en profiter.
Je change de plateforme en même temps que de métier.
En formation de graphiste plurimédia depuis le 1er septembre dernier, j'ai désormais une nouvelle adresse.
Alors on note: vinzoudesbois.wordpress.com
Je tâcherai de poster régulièrement des travaux de qualité, que ce soit par d'autres ou les miens.
a plus sur wordpress et merci de m'avoir suivi ces neuf derrnières années.
Votre dévoué, VdB
En 2016, je me sers de mon blog comme hébergeur d'images.
Signature de mail. Rien d'exceptionnel.
Salut à vous tous. Sans exception.
Pendant trois semaines, mon activité sur les réseaux sociaux s'est quasiment limitée à une espèce de marketing viral. Un obscur concours de maillots de football, mettant aux prises de jolis spécimens d'étoffes de toutes couleurs, toutes provenances et toutes générations. Du Cosmos de Pelé à l'AS Monaco 2015, Brésil 93-94 avec "seulement" trois étoiles, Roumanie 94 de Ghorghe Hagi, Maradona 86, Barcelone 99, ce sont autant de souvenirs pour ceux qui les présentent et les soumettent au vote populaire.
De mon côté, j'avais choisi l'un de mes préférés, si ce n'est le number one de ma collection : Aston Villa 92-93. Car c'est un maillot dans le plus pur style britannique: Lacets sur le col rond, couleur bordeaux et manches bleu ciel, comme West Ham ou Burnley. 1874 en filigrane pour rappeler la création du club et du football moderne, tissu un peu brillant. Umbro avait tellement tout compris au truc, que 10 ans avant Toffs, ils commercialisent ce maillot, réplique parfaite du design des années 30. Un must qui rappelle, tel Villa Park, un certain prestige, héritage du passé, qu'on a malheureusement du mal à retrouver dans les résultats actuels du club.
Mais qu'importe. Le concours porte sur les maillots de football et toutes les connotations sous-jacentes. Souvenirs de but, de foules, de joies, d'histoires singulières, d'anecdotes croustillantes. Tout ce qui fait que le football nous apporte son lot hebdomadaire d'émotions et qu'on en redemande semaine après semaine.
Dans les premiers moments, j'ai cru qu'il fallait seulement se défendre...(couplet connu), je vote pour moi (normal) et je partage. Venez voter pour moi, les gens, enjoins-je. Sur Facebook, je lance un message d'appel à tous mes contacts. Nombre d'entre vous avez répondu présent dès le début et pour ca, je vous en serai toujours reconnaissant.
Du collègue qui me dit "je vais dire à toute ma famille de voter pour toi" au copain soulacais qui se fend d'un innocent "je vote pour toi parce que je sais que tu me donneras de l'argent", tout le monde a l'air de prendre la compétition pour ce qu'elle est: Un immense jeu grandeur nature où vont s'affronter des équipes, pour savoir si c'est tribord ou babord qui gueule le plus fort. Rien d'autre.
Il est illusoire de croire a ce moment-là que seul le plus beau maillot l'emportera. C'est comme au maillon faible, c'est pas le gars avec la plus grosse culture générale qui gagne, mais celui qui a des amis.
Alors tous les jours, je partage mon statut sur FB, surtout pour faire penser aux amis de continuer a voter, une fois par jour. Des maillots de grande qualité viennent rivaliser mais ma pub tient bon. 150 votes après 10 jours, je mène les débats. Certains rentrent en cours de route, font une percée à 90 votes le premier jour puis rentrent dans le rang. Des maillots signés de légendes européennes telles que Marco Van Basten ou Lothar Matthaus peinent dans les votes. Au vu de la qualité intrinsèque des jerseys, j'en viens à me dire que c'est vraiment un concours bizarre. Mais bon, tant mieux pour moi.
Arrive le 2 mars un gus qui me met 50 votes dans la tronche le premier jour. 200 à 150. En une journée il ruine dix jours de tractations. Je me dis juste qu'il a plus d'amis que moi, et que les dix jours restants vont me paraitre très longs. Un peu découragé d'avoir fait tout ca pour rien.
80 votes de retard et puis 70, 60, 40 ...le tout en quelques minutes Et un sms aussi clair que sans équivoque "je suis en train de mettre la pâtée à l'autre T-shirt" vient me remettre du baume au coeur. Ce sms, c'est un Mars. Un Mars et ca repart ! En selle ! On retourne a la baston.
L'une de mes amies, jeune et charmante blondinette dans l'état civil, vient juste de me confirmer que 200 votes, c'est possible en une heure. Elle possède le fighting spirit et des votes illimités. Deux éléments essentiels pour une victoire sans risques. Sauf que là, ça devient une histoire tout a fait différente.
Que faire d'une info pareille ? Je ne suis pas derrière son écran et je ne veux pas lui dire quoi faire. Je décide que ce serait elle qui, si ca l'amuse, reviendrait mettre de l'ordre au sommet de la chaîne alimentaire.
A trois jours de la fin, je suis mené de 150 votes et j'arrive pas a m'inquiéter. Normal, celle qui rêve la nuit d'exploser la gueule de preneurs d'otages à coups de barre de fer va me remettre le clocher au milieu du village. De -150, je passe à +200 en moins de temps qu'il en faut à Pierluigi Colina pour se faire une raie au milieu. Le hic ? Mon adversaire insinue (à juste titre ?) que j'aurais triché... C'est le maillon faible, il faut les bons amis.
Un coup de sang me prend, et je décide de tout arrêter. Histoire qu'il puisse être fier de sa victoire écrasante. J'envoie même une requête pour me faire bannir.
Mes amis soulacais me disent (également à juste titre) qu'on peut pas laisser tomber surtout quand on a +180 au compteur. Au diable l'avarice, je re-re lance une campagne a la veille du jour J. Il va se faire foutre le dirigeant d'un club de foot à 800 joueurs. Je lui dis même de faire voter ses 800 amis d'un coup.
Le dernier matin, je n'ai plus au réveil que 50 voix d'avance. Le temps de petit déjeuner avec ma femme et mes bonhommes, une douche, et je me retrouve a -500.
Je lâche prise une bonne fois. J'en profite pour allumer mon adversaire, dont je n'ai bizarrement plus eu de nouvelle. A croire qu'on doit être moins tricheur quand on perd. On est offusqué, offensé, trahi par un adversaire pas du tout fair-play, et on trouve le moyen de faire encore pire le lendemain.
Accusé deux fois de tricherie, pour un maillot de la Lazio 94 - époque nazie ? J'ai donné. J'ai pas 800 amis. Mais j'ai de loin les meilleurs. J'ai pris ce concours comme un truc rigolo qui allait saouler les gens au fil du temps. A l'arrivée, des amis à qui je n'avais aucune contrepartie à donner n'ont rien lâché par pure amitié, en tout bénévolat affectif et pécuniaire. Ils m'ont même remonté à trois jours de l'emballage final pour pas que je lâche. Qu'est ce que vous voulez de plus que des gens qui votent pour vous tous les jours, qui méritent selon certains calculs 5% de ma victoire.
Il a le maillot, j'ai les amis. Et vous connaissez pas la cerise sur le gâteau ? L'organisateur du concours m'a contacté pour me demander mon adresse. Il m'envoie un autre maillot car je suis passé tout proche de la victoire.
Quoiqu'il arrive et quelle que soit la teneur du colis, le contenu restera à jamais le numéro un de toute ma collection, car c'est le maillot de l'amitié. Ce n'est pas simplement un maillot de plus, c'est LE maillot qu'il me manquait.
Merci a vous tous qui avez voté dans la partialité la plus absolue, qui m'avez smeussé pour me dire "je suis 100è", "je vote tous les jours", et les plus courageux qui ont même partagé mon statut.
Dans les jours à venir, je ferai un récapitulatif exhaustif des commentaires, sms et petites phrases. Chacun s'y retrouvera, vous verrez.
En attendant, merci du fond du coeur a vous tous qui avez joué le jeu jusqu'au bout. Sans exception.
Et un merci tout particulier à deux personnes: La première, c'est Agathe, qui a maintenu le suspens jusqu'à la fin en prenant le concours comme une vendetta personnelle. La seconde, et la plus importante, c'est mon épouse, pour sa patience sans faille envers ce gamin de huit ans que j'ai été pendant trois semaines.
Merci à vous car vous êtes probablement les meilleures personnes dont on puisse rêver (ça et d'exploser la tronche de preneurs d'otages à la barre de fer).
Tendres et sincères bises
V.
Ce n'est plus un secret pour personne: depuis mon adolescence et 1992 pour être tout à fait précis, je suis attiré par les sports collectifs américains. Des quatre (basket, baseball, hockey et foot US), la NBA a toujours eu la part belle. Le basket est dans le top 4 des sports co en France, et le principe des lois du jeu est assimilé depuis des générations.
Ma génération à moi correspond à la fin de carrière des deux monstres des années 80 que sont Earvin Magic Johnson et Larry Bird, mais surtout le reigne sans partage de sa Majesté Michael Jordan, épaulé par Scottie Pippen, les luttes des Bulls de Chicago face aux Lakers ou aux NY Knicks de Pat Ewing, les Suns de Sir Charles Barkley, les deux showmen des Sonics de Seattle Kemp et Payton, l'éclosion de la plus grande force dévastatrice de l'histoire, le Shaq, Reggie Miller, le shooteur fou, la célèbre phrase "Stockton pour Malone", l'amiral David Robinson et l'arrivée de mon idole, le Gentleman Grant Hill. Pour moi, les années 90, c'est l'affirmation d'un basket aérien qui a assimilé la passe dans le dos de Bob Cousy et la "no-look" de Magic pour les emmener plus loin.
A la tout fin des 80s, quatre franchises voient le jour: une qui joue en bleu du côté de Minneapolis, deux en noir en Floride, et la dernière en Caroline du Nord.
1988 marque l'arrivée sur les parquets d'une équipe qui devait faire évoluer les mentalités en termes de visibilité et de marketing. Pour la première fois, un club joue ses matchs à l'extérieur en turquoise et liseré violet. La NBA a essentiellement connu des clubs en bleu ou en rouge, une ou deux en jaune, deux ou trois en vert, une en violet, et une autre en noir, basta.
Une mascotte sympa prénommée Hugo, et l'image d'une équipe joueuse, capable de planter 140 points en saison régulière, finissent d'attirer la sympathie de l'opinion mondiale et de provoquer un sentiment identitaire extrêmement fort parmi les locaux.
C'est ainsi que les Charlotte Hornets font parler d'eux, avec des joueurs talentueux, comme Larry Johnson, rookie de l'année 1992, Alonzo Mourning, dont le numéro 33 a été plus tard retiré à Miami, ou encore le meneur de (toute petite) poche Tyrone "Muggsy" Bogues, 1.63 seulement, plus petit joueur de l'histoire, qui a délibérément choisi le numéro 1 pour dire que s'il en est arrivé là, c'est car mentalement, il est le plus fort, sans parler de bons soldats comme l'excellent shooteur Hersey Hawkins, le pivot reconverti boxeur Kendall Gill, ou le gros Matt Geiger entre autres.
La mayonnaise prend plus ou moins, les débuts sont difficiles, mais petit à petit, le jeu est attrayant, les spectateurs sont de plus en plus assidus, au point que la salle (la plus grande de NBA, 24000 spectateurs) affiche complet durant neuf ans d’affilée, soit près de 370 matchs, et les participations en playoffs se succèdent. La franchise de Caroline devient petit à petit une valeur sûre sans pour autant dépasser le stade de la demi-finale de playoffs, régulièrement barrée par les poids-lourds Bulls et Knicks.
L'absence de résultats probants à long terme et l'affluence en courbe descendante incite les décideurs à transférer les frelons à la Nouvelle Orléans, qui retrouve la NBA 23 ans après le départ des Jazz à Salt Lake City.
La création de la franchise des Bobcats en 2004 ne suscite pas autant d'engouement chez les fans, qui créent un collectif visant à rapatrier les Frelons dans leur nid originel. Depuis 2010, et la reprise du club par un certain Michael Jordan, le board des Cats planche sur cette possibilité.
Le 13 juillet 2013, David Stern confirme le changement de nom, en partie grâce à NO et ses Pélicans. Les lynx roux peuvent quitter la Caroline à l'issue de la saison 2013-14, pour laisser la place à l'essaim qui gronde déjà.
Retour des couleurs turquoise et violet, retour de Hugo, et le plus important de tout, c'est le grand retour des Charlotte Hornets en NBA. Prochaine étape les Seattle Supersonics ?
En attendant, Buzz City revêt ses plus beaux apparats le 23 décembre dernier pour présenter au public la future identité du club.
People all around the world.......
Are You Ready To Buzz ?
A l'occasion du trentième anniversaire de mon frère, j'ai concocté un petit discours, comme je l'avais fait à l'occasion des deux mariages de mes amis. Je laisse en substance les pro^pos que j'y ai tenus:
26-2-11
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers parents, cousins, amis, apparentés, pièces rapportées ou valeurs ajoutées, tout d’abord bonsoir. Mon cher Arnaud, pour reprendre une expression qui t’est chère : Ce soir, c’est ton soir !
Mais avant de commencer et de rentrer de plain-pied dans le vif du sujet, je dois vous avouer que ça me fait particulièrement plaisir de me retrouver face à vous ce soir, face à toi, frangin, qui attends de savoir à quelle sauce tu vas te faire cuisiner, guettant avec un mélange d’avidité et d’inquiétude mes moindres paroles. Que c’est bon, pour un instant, d’avoir le pouvoir ! Promis, Estelle, dès que j’ai fini de faire mon malin, je pars faire la vaisselle, mais laisse-moi au moins mon moment de gloire. D’autant plus que j’ai l’espoir inavouable de vous faire rire. Ouais, et au vu de vos tronches, je sens que je vais avoir du taf. Mais je relève le défi car c’est une bonne pression. C’est une bonne pression, disais-je, car ça aide à se surpasser.
Rassurez-vous, si je prends le risque de me faire lapider par la vindicte populaire, brûler au piloris de la bienséance, c’est que justement, je me suis surpassé. En effet, si je me trouve devant vous tous en ce moment précis, c’est parce que je m’apprête à réaliser une chose qui dépasse l’entendement du rugbyman moyen, c’est-à-dire entre la ligne d’avantage et la ligne des 22…Oui, sous vos yeux ébahis et vos oreilles abasourdies, je vais vous parler de mon frère, et en bien qui plus est. Ah ça vous la coupe, hein ? Je te sens faible, Manu…
Après une révélation comme celle que je viens de formuler, je laisse toujours un peu de temps à l’assemblée pour reprendre ses esprits. Et j’en profite pour regarder les réactions sur les visages. Je relève toutes sortes de sentiments, l’expression dominante restant l’admiration, quand on connaît la tâche à accomplir.
Et pour commencer, je vais répondre tout de suite aux deux questions que tu te poses : oui et non. Oui, je serai impitoyable et non je ne montrerai aucune pitié. Marre d’être gentil. Tiens, en parlant de ça, si on commençait par la fois où… non, celle-là est trop trash. En revanche, celle où Arnaud a fait du… non, non plus, trop la honte. Celle-là est indécente, et celle-là n’est même pas drôle. Je vais finalement être contraint de montrer un peu de compassion, parce que franchement, ta vie, mon pauvre Docteur, elle est pas racontable… Comment ça, on veut quand même savoir ? Ah, si j’étais toi, Arnaud, je reverrais la liste de mes amis, certains n’ont pas l’air dignes de confiance. Moi je ne peux pas être exclu, la famille, ça compte pas ! Mais j’ai vu des mecs dans le fond qui ont essayé de te vendre et visiblement, ils ont encore moins pitié que moi.
Ta vie n’est pas racontable pour un public sensible, mais nous ne sommes pas, vous n’êtes pas n’importe quel public, et nous allons donc pouvoir nous lâcher comme des hyènes ! Ladies and Gentlemen, tonight, live from the CFA, Nangis, IdF, and for the millions watching around the world, are you ready to rrruuummmmbbbbllllleeeeee ? Bon sérieusement, par quoi on attaque ? J’ai une idée : c’est moi qui vais poser les questions ! Il y aura des surprises, tout plein de trucs pas racontables qu’Arnaud a probablement oubliés, mais que par magie, miracle et fourberie, j’ai fait ressortir des cartons d’archives et que je vais m’empresser de raconter !
Commençons tout de suite avec cette première question de logique simple. Tout le monde a le droit de jouer, sauf nos parents qui connaissent déjà, et sans exception, toutes les réponses.
Quel est l’objectif premier de tout bon voleur qui se respecte ?
Ne pas se faire gauler est une bonne réponse. Arnaud ne savait pas parler qu’il avait déjà intégré ce concept de filouterie et mis en application avec succès. Après avoir éhontément boulotté les Tagada du buraliste à pleines poignées, et s’être fait faire la leçon du bien, du mal et de la notion de vol par notre mère, il a très bien retenu la leçon. Chez le même buraliste, le lendemain, il est resté de marbre face aux Tagada. Impassible, les yeux dans les fraises, digne d’un Sergio Leone. « C’est bien, mon chéri, aujourd’hui tu n’as pas volé les bonbons » a dit ma mère en ressortant, avant d’apercevoir un léger filet rose qui partait de la commissure des lèvres…
C’est vraiment très tôt que mon frère préféré s’est mis à la bouffe en général, et à la bonne bouffe en particulier. L’histoire raconterait même que sa marraine la fée aurait mis un saucisson sec dans son berceau. Mais ça, ça reste une légende urbaine non vérifiée.
La question suivante sera une question linguistique et langues vivantes. Quelle est la traduction anglaise exacte de la phrase suivante : Cet individu odieux et détestable a osé me mettre à cran avec ses manières de malotru dans l’unique but de m’empêcher d’atteindre mon objectif ?
Enculey est une bonne réponse. Dans la droite lignée des grands noms de la famille, Arnaud a développé dès son plus jeune âge une fibre naturelle pour les langues étrangères aléatoires, incertaines, improbables ou approximatives devant une assemblée mi-effarée, mi-amusée, voire complètement morte de rire, à l’image de notre grand-père. Grand-père qui curieusement se fendait beaucoup moins la poire lorsque notre cher hôte ici présent lui avouait sans le moindre sentiment de honte lui avoir planqué ses marteaux, sans avoir au préalable jugé judicieux de se rappeler l’endroit précis. Ce n’était que bien plus tard, au détour d’un rang de vigne que Papi Jeannot remettait par hasard la main dessus, ou dans la grange, dans le maïs, sous l’établi, dans une cuve, au milieu des bûches coupées, derrière le garage ou n’importe où ailleurs qu’à leur place originelle.
Ces deux premières anecdotes ne sont que deux des briques du Manoir Wayne qu’Arnaud a bâti durant son enfance. De la fibre artistique développée à grands coups d’huile de vidange à l’aventure IndianaJonesesque de la découverte des œufs sacrés du Béarn, en passant par l’égalisation méthodique d’une cravate un peu trop bancale à son goût un soir de mariage, la liste est longue. Mais nous nous égarons et j’en oublie de poser les questions de notre jeu. Un peu de sérieux au fond, je vous prie. C’est pas comme si on était là pour rigoler !
Question culture générale à présent : On appelle qui, quand on a un problème ?
Le 18 ! Appelle le 18, Michel, on a un problème ! A l’adolescence, Arnaud étoffe un peu plus encore son pédigrée. Après une enfance passée à « trafiquer », « vadrouiller », et à la bricole en tous genres, il enchaîne tuiles, malchance, pas de bol, lose, scoumoune, poisse et j’en passe. Les premiers points de suture sont intervenus à la suite d’un grand acte d’héroïsme inutile. Pour répondre à une de mes superbes frappes enveloppées en pleine lucarne dans le vase de notre grand-mère, Arnaud effectue un plongeon non moins spectaculaire pour rattraper ledit vase, qui tombe au sol un quart de seconde trop tôt. Huit points de suture à la main plus tard, je n’en démords pas : ma frappe brossée était somptueuse !
Durant plusieurs années, Arnaud oublie la signification de mots tels que baraka, chance ou état de grâce, cumulant points de suture, fractures, opérations, avec en point d’orgue le cadeau d’anniversaire le plus original jamais offert : trois vis d’une vingtaine de centimètres chacune dans la cheville de la part de la clinique de Melun. Oh, c’est trop gentil ! Fallait pas ! Et malgré cela, il trouve encore le moyen de faire de la roue arrière avec son fauteuil roulant. En même temps, il faut pas s’étonner : entre un père absent et une mère effacée, Petit ne pouvait que mal tourner…
La question suivante sera une question politico-économico-sociale d’actualité brûlante : dans quel ministère va-t-on encore faire des sacrifices pour payer grassement les prochaines vacances de notre hyperprésident ?
Attention, les MGEN ont un avantage sur les autres, ils connaissent déjà la réponse. L’Education Nationale, bien sûr ! Tiens, bonjour, maîtresse ! Ca va bien ? Votre élève est-il studieux ? Moyen ? Je le soupçonne de ne pas faire tous ses devoirs dans le but fallacieux de pouvoir dire « je n’ai pas été sage. Punis-moi, maîtresse ! ». Ce à quoi, pour le punir, Estelle de lui répondre « non ! »
Les années pro sont celles des amis et de la famille, des emménagements et de la totale indépendance. Ce sont les parties de Ratrace et les promesses de sodomies mutuelles avec Manu, les commandes en VO chez les traiteurs chinois, et surtout, ce merveilleux dîner-spectacle à Aulnay sous Bois, pour un remake improbable de Romeo et Juliette. Romeo, en bas dans la rue, rond comme une bille, déclarait sa flamme à l’amour de sa vie : « t’es qu’une merde, salope ! ». A court de compliments, il a fini par lui avouer le fond de sa pensée « t’es qu’un… caca ! ». Si ma mémoire est bonne, je crois que nous avons applaudi à la fin de la représentation. Et c’est à mon avis l’un des meilleurs moments de complicité que j’ai eu avec mon frère.
Car on a eu beau se friter, ne pas être d’accord sur tout, bornés l’un comme l’autre et campés sur nos positions dans notre période pénible, je sais qu’avec le temps et la maturité, nos relations se sont apaisées et assainies. Je sais pas toi, mais moi, ça me va très bien comme ça.
Alors j’aurais pu parler des suwis, de la minerve de Gaëtan le Borgne, des bananes de Grézillac, des saucisses super dégueulasses, du Ricard dans le verre à ballon, de Pedro qui va au Brésil, du mur de culs, des sessions d’hommes de bodyboard, de Rano Métro, du Club Mickey, de Sport-Elec, de chacalo-foot, des frigos à explorer, d’héritage à partager équitablement, entre autres, mais je n’avais pas la place de tout caser. Alors il faudra que tu te contentes de ce que j’ai à t’offrir. Car de mon côté, mes parents m’ont offert le plus beau des présents.
Le dramaturge Gabriel Legouvé a dit un jour qu’un frère est un ami donné par la nature. Je comprends désormais pourquoi, bien avant de savoir prononcer ton prénom, je t’appelais « mon cadeau ».
En parlant de cadeau, et je terminerai là-dessus, je me suis fait tellement rabattre les oreilles avec ma tenue vestimentaire et je te savais tellement fier d’offrir à Raphaël un polo pour ressembler à son tonton, alors voici MON cadeau pour que mon futur neveu ressemble au sien. N’est pas Beigbébé qui veut. Et on n’est jamais trop prudent.
Félicitations à vous deux pour cet heureux évènement du 11 mai prochain et encore joyeux anniversaire !
Nouvelle demande sur FK, mais plaisir quand même: El capitan RAUL GONZALEZ BLANCO a télécharger
deux anciennes gloires du football Européen et Anglais en Particulier ont trouvé astucieux financièrement parlant de sgner de lucratifs contrats outre atlantique. Thierry Henry et David Beckham sont à télécharger ici:
http://neo.6pix.fr/1297251142/bfvs1/24/becks-henry-mls.png.html
Voila un joueur que je ne connaissais pas hier matin. Un jeune nantais de 20 ans à qui, visiblement on promet un bel avenir. Demande sur Fifakulte !
Ronny Rodelin est à télécharger ici:
Ce buteur est ma première demande de 2011 sur le forum de Fifa. Kevin Gameiro a failli "comme pas mal d'autres" rejoindre les girondins au mercato hivernal, mais comme d'hab, à quelques exceptions près, cela ne restera que spéculations.
Kevin Gameiro, mailleur buteur 2009-2010, mérite sa couv !
Et cette couv se télécharge ici:
Les années se suivent et se ressemblent:
On a beau changer de Fifa, entamer une nouvelle saison, on garde les mêmes.
Tout de suite, mon ami Filippo Inzaghi, dit super Pippo !
Le lien pour télécharger, c'est ici !